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Alors que certains se remettent à peine de leurs exploits sur les courses de l'UTOI, d'autres construisent peu à peu leur saison et celle-ci passe notamment par des week-ends de rassemblement dans la bonne humeur et une belle application. C'était le cas le week-end dernier dans cette belle commune de l'Entre-Deux, à la fois jolie et pleine de possibilités pour s'y entraîner. La montée au Dimitile a été tranquille après une première séance plus tonique on va dire !! L'accueil de Gilbert, ami d'Amélie, était chaleureux avec une tisane bienvenue et c'était reparti pour une troisième couche, des ateliers animés pour nos Féjo nationaux... Nous passerons sur la soirée où, entre les parties de dés (le 10 000 était très bruyant mais c'était pas triste), de cartes, le champagne pour l'anniversaire de Matthieu, il y aurait beaucoup à dire, mais ce qui se passe au Dimitile, reste au Dimitile !! Nous retiendrons une belle cohésion, des encouragements, de la qualité plutôt que de la quantité (mon petit doigt me dit que le prochain we sera plus "chargé" !!). Des week-ends comme ça, on en redemande !!
Récit de Guillaume Bourgès - finisher de l'Ultra Terrestre (piqué sur Facebook avec son autorisation)
Remerciements après le week-end club au Dimitile
Le point sur le défi sportif de Dominique Delacroix
Le point sur le bénévolat UMC
Le point sur les inscriptions au GRR
Les tips hebdomadaires : spécificité de l'entraînement au féminin (1)
Portrait de la semaine
Anniversaires de la semaine
Résultats du week-end
Récit de Guillaume Bourgès - finisher de l'Ultra Terrestre (piqué sur Facebook avec son autorisation) :
Bonjour à toutes et à tous
Un petit retour sur cette Ultra Terrestre bouclée en 73h04 à la 88ème place.
La vigilance annoncée laissait craindre un départ sous la pluie. Jusqu'au 1er ravitaillement des Camphriers (16 km – 800 D+), pas de pluie mais un climat chaud et humide (24 °C). Après un départ plutôt rapide par rapport à d’habitude, les bouchons potentiels étant inexistants compte tenu du nombre de coureurs au départ, je décide de marcher rapidement dans tous les faux plats montants et de relancer sitôt en descente ou sur du plat. Il ne pleut pas mais les ravines en crues n’annoncent rien de bon.
Les conditions vont vraiment se détériorer dans la montée vers Foc Foc où je vais rencontrer les pires conditions jamais rencontrées. Nous sommes aidés par l’organisation pour traverser une 1ère ravine en crue mais une autre un peu plus loin coule encore plus fort et il ne faut pas louper l’endroit où mettre le pied d’appui sous peine d’être emporté. Nous sommes sous la pluie et l’eau ruisselle tellement que j’ai l’impression de remonter le lit d’une rivière. Je reste positif et surtout concentré sur mon alimentation / hydratation en attendant le meilleur moment pour enfiler mon k way. Je préfère attendre le plus possible pour ne pas griller ce joker et être congelé une fois arrivé sur la crête. Lorsque la végétation ne nous protège presque plus du vent et que la montée est quasi terminée, je me décide à le mettre et je n’ai absolument plus froid et suis très bien protégé de la pluie (merci mon nouveau k way CIMALP). J’arrive sur Foc Foc (31 km – 2 800 D+) un peu après 12h soit 2 h avant la barrière horaire et 1h avant mes prévisions. Tout va bien sauf le ravitaillement qui n'est pas du tout au niveau.
Le temps ne se calme toujours pas et l’organisation nous informe qu’il n’est pas possible de se rendre au gite du Pas de Bellecombe et que nous devons nous diriger directement vers Textor. Le temps s’améliore progressivement mais je suis très prudent sur cette portion très rocailleuse que j’affectionne peu et j’arrive tranquillement au ravitaillement qui n’est toujours pas satisfaisant.
La route vers le champ de foire est extrêmement boueuse et le passage du trail du Volcan la semaine d’avant a rendu certaines portions extrêmement glissantes. Je n’échappe pas malgré ma prudence à certaines jolies figures artistiques. Et je ne suis pas le seul
Sur le ravitaillement du Champ de Foire, enfin un peu de salé solide avec des morceaux de sandwichs poulet massalé qui du bien. Sur la route de menant à l’horloge de Bois Court, je croise Laetitia de mon club Déniv et cela fait très plaisir de voir un visage familier.
J’arrive encore à relancer un peu et j’arrive sur le parking de l’Horloge (65 km – 3 700 D+) où m’attend mon coach Felix venu me ravitailler et Mathieu un autre dalon de mon club. Je me sens très bien à ce moment-là et j’ai 2 heures d’avance sur mes prévisions. Je prends le temps de bien m’alimenter, de me changer avec des vêtements secs et un collant pour affronter le froid de la nuit à venir.
Je repars avec le moral au top mais cela ne va pas durer. La descente vers Grand Bassin se passe bien mais sur la fin de celle-ci, je sens un énorme coup de moins bien arriver et la montée de Mollaret, courte mais très raide, est rendue très difficile.
J’arrive sur Mare à Boue (77 km – 4 950 D+) à 22h11 où il est enfin possible de manger un plat chaud. Celui-ci est plutôt tiède et le froid aidant, je l’avale rapidement ainsi qu’une portion de soupe avant de continuer ma route vers une portion que je ne connais pas, à savoir le col de Bébour. Je vais m’en rappeler longtemps tant la 2nde partie est raide et glissante. Racines, troncs, pierres, je ne suis pas du tout rassuré et je m’agrippe à tout ce que je peux en espérant rapidement être au bout de cette portion. Je débouche sur la route forestière de Bélouve où les 13 km paraissent bien longs dans la mesure où je n’arrive pas à relancer. La monotonie de la portion fait monter l’envie de dormir mais j’essaie de tenir un rythme de marche rapide. J’arrive au gite où le froid se fait vraiment sentir et je descends prudemment vers Hell Bourg (99 km – 5 500 D+) où mon avance par rapport à la barrière horaire est assez confortable (environ 4h).
La difficulté de la portion à venir (11 km / 2 200 D+) et la fatigue me font me poser des questions quant à la suite de la course. Je prends le temps de récupérer mais je préfère ne pas dormir car je me dis qu’il sera d’autant plus difficile de repartir à froid. La montée vers Cap Anglais est rendue très difficile avec une envie de dormir omniprésente. Dire que je l’avais monté avec facilité 3 semaines plus tôt. J’avance péniblement mais j’avance en faisant attention à bien boire et m’alimenter et espérant que le lever du jour fasse disparaitre rapidement cette somnolence qui plombe le moral. C’est ce qui finit par arriver et j’enchaine la montée au sommet puis une descente prudente en compagnie d’un autre coureur expérimenté.
Je retrouve sur la fin de la descente de Kerveguen Jean Sébastien, un coureur de l’Entente du Nord, croisé régulièrement au cours de cette 1ère partie et nous faisons route ensemble jusqu’à Cilaos. Je croise d’ailleurs pour la 1ère fois Arnaud, un dalon de Déniv engagé sur le 175 km, qui est bien en jambe et pour qui la course se passe plutôt bien.
Nous arrivons sur Cilaos (122 km – 7 800 D+) vers 14h et nous sommes très déçu du ravitaillement. Pas de douches, ni de vestiaires et nourriture assez sommaire. J’essaie de dormir 20 minutes mais je n’y arrive pas malgré l’envie de dormir. Ayant un rythme similaire, nous décidons de repartir ensemble avec Jean Sébastien pour affronter cette 2ème nuit. Nous pointons au pied du Taibit le vendredi à 18h avec 4h d’avance sur les barrières horaires et nous sommes définitivement tranquilles de ce côté-là car la prochaine barrière de Piton des Orangers (160 km – 11 200 D+) est le samedi à 17h.
J’imprime un rythme qui nous permet de ne pas avoir à nous arrêter trop souvent et nous montons le Taibit en moins de 2h. Une pause à Marla pour manger un peu de riz et du thon (le choix est restreint) et j'ai une pensée pour Olivier, un ami denivien parti beaucoup trop tôt et que avait l'habitude de nous y attendre pendant le Grand Raid. Nous repartons rapidement et avons droit à un ballet d’éclairs et de coups de tonnerre. Nous sentons l’orage se rapprocher. Arrivés à La Nouvelle, nous avons enfin un ravitaillement digne d’un ultra. Nous prenons bien le temps de nous restaurer et optons pour une courte sieste pendant laquelle l’orage éclate de manière violente. Je n’arrive toujours à dormir correctement et au réveil mon pied droit me fait beaucoup souffrir sans raison apparente (choc ? chik ?). Nous repartons sous la pluie et nous atteignons Roche Plate assez rapidement. Je quitte Jean Sébastien, qui doit recharger son portable, car le froid est bien présent. A ma grande surprise et satisfaction, je monte le Maido sans trop de difficulté.
Après un ravitaillement au Piton des Orangers, la descente vers Sans Souci est assez longue d’une part en raison du terrain assez gras voire très très gras à Ilet Alcide mais aussi car j’ai du mal à courir même sur les portions sèches du fait de mon pied droit douloureux. Un bon lavage de pied dans la rivière et j’arrive comme un zombie à Halta Là (177 km – 11 400 D+) car je n’ai pas encore vraiment dormi. Nous sommes samedi 14h30 et nous en sommes à 56h de course.
Felix mon coach m’y retrouve et m’encourage à ne pas dormir trop longtemps pour profiter de la lumière du jour. Après 20 min d'un sommeil profond, mon sac est prêt et je n’ai plus qu’à me changer et manger un peu de solide avant de repartir bien accompagné par Felix qui va me soutenir jusqu’à la fin. Mes jambes répondent toujours bien en montée et nous pointons à Dos d’Ane à 18h25. Pas de soupe, pas d’eau gazeuse mais du riz froid et des tucs. Encore un ravito 5 étoiles mais je fais avec. La portion jusqu’au kiosque d’Affouche est avalée tant bien que mal et nous devons remonter plus de 10 km de route forestière jusqu’au ravitaillement de Domaine Fleurié. Je tombe de sommeil, j’ai beaucoup de mal à voir les aspérités du sol qui est défoncé et j’avance en faisant au mieux pour suivre le rythme imprimé par Felix. Court ravitaillement à Domaine Fleurié où je tente de dormir sans trop y arriver et nous repartons direction le Colorado (214 km – 13 500 D+). Les jambes répondent super bien dans la montée et je pointe à 4h28.
Malgré le coca, le besoin de dormir est trop fort et je dors 5 minutes au début de la descente. Quel bonheur d’arriver dans les rues de la Montagne, ça sent la fin. A l’arrivée au début du sentier de la Vigie, je contiens des larmes en voyant Saint Denis avec les premières lueurs du jour. Ce n’est pas le moment car la descente à venir est technique et il faut rester concentré. Nous descendons tranquillement la Vigie et Flox’, une amie dénivienne, vient nous rejoindre sur la toute fin du sentier. La délivrance est toute proche, mes jambes s’impatientent et je relance une dernière fois pour passer la ligne d’arrivée.
Quelle fierté de boucler cette course sans bobos compte tenu des conditions météo difficiles rencontrées !
Un grand merci à Felix Urvoy pour m’avoir concocté un programme d’entrainement aux petits oignons qui m’a permis de réaliser mon plus bel ultra, pour m’avoir ravitaillé à Bois Court et sans qui la fin de course aurait été beaucoup plus compliquée.
Merci à Claude Gilbert Pignolet pour m’avoir hébergé la veille de la course dans les meilleures conditions qui m’a déposé au départ et qui m’a attendu à l’arrivée.
Merci à toutes les personnes qui m’ont encouragées de près ou de loin et qui m’ont aidées à leur manière.
Et enfin, un immense merci à ma femme Nathalie qui a supporté mes nombreuses séances d’entrainement, mes absences et surtout mes humeurs changeantes.
Prochain chapitre DIAGONALE DES FOUS au mois d’octobre.
Remerciements après le week-end club au Dimitile :
De la part de la voiture "Prudence Créole" (indice : y a une meuf qui assure dans le lot, voir plus bas) :
"Merci aux coaches pour les entraînements et merci Amélie pour l'organisation et les mails bien écrits et détaillés !! Merci la météo (Philippe Caroff n'y est plus pour rien) et merci Henry de nous avoir permis le séchage de nos cheveux en toute efficacité"
De la part de Matthieu Vaugeois :
"Merci la team de m'avoir permis de revivre un bon week-end choc le jour de mon anniversaire, ça faisait longtemps et avec une équipe de choc Vive Déniv' !"
Le point sur le défi sportif de Dominique Delacroix :
Une personne de plus est venue se greffer au projet sportif de Dominique. Ce n'est pas assez ; ce projet est ambitieux et la masse de tâches à réaliser est importante.
Merci de vous mobiliser pour Dominique et la cause qu'il défend, la lutte contre la maladie d'Alzheimer.
Le point sur le bénévolat UMC :
Un peu plus de clarté sur le bénévolat de l'UMC qui se déroulera, je le rappelle, le 14 juin prochain, avec la liste suivante qui comprend quelques noms de personnes qui n'ont pas confirmé leur présence (liste à retrouver sur la newsletter adressée aux adhérents )
Le point sur les inscriptions au GRR :
Je vous rappelle que nous avons mis à votre disposition un tableau dans lequel vous pouvez nous indiquer si vous avez été sélectionné pour une course du Grand Raid et, comme on peut désormais télécharger notre certificat médical, nous indiquer votre numéro de dossard.
Pour ajouter votre nom et/ou votre numéro de dossard : cliquez ici.
Les tips hebdomadaires : spécificité de l'entraînement au féminin (1) :
Bonjour à tous,
Cette semaine nous parlons de la spécificité de l'entraînement au féminin, avec un premier volet sur l'impact du cycle sur l'entraînement. Pour de plus amples et précises informations (cette présentation est très succincte), vous pouvez venir me poser des questions ou aller voir les pages sur les réseaux sociaux de Manon Dauvergne.
N'hésitez pas à revenir vers nous si vous avez des questions.
Bonne semaine et bon Déniv' !
Félix et Jonathan
Portrait de la semaine : Gladys Savrimoutou :
Certains ou certaines pensaient passer à côté du portrait que même le TPC nous envie (c'est dire !!). A l'occasion du week-end club, nous avons interrogé Gladys, Dénivienne de longue date qui n'avait jamais livré ses secrets les plus intimes à l'ensemble de la communauté des Déniv' boys and girls. Du coup, avec Amélie F (elle souhaite garde l'anonymat, tout ce que je peux dire, c'est qu'elle est proche de Bruno Mars), nous avons cuisiné Gladys et établi ce portrait tout au long de ces chouettes deux jours.
Plutôt discrète, d'habitude éloignée des dossards, les deux dernières années nous ont transformé notre Gladys qui, l'an dernier, avec le soutien de sa famille et de Carl, s'est mesurée à la Mascareignes ; si l'issue n'a pas été ce qu'elle attendait (hors-délai pour quelques petites minutes en grande partie à cause d'une météo pourrie), elle a démontré à tous et surtout à elle-même sa valeur, son courage, son identité de coureuse, dont elle doute souvent. Au week-end club qui vient de se dérouler, elle n'a rien lâché, fait le volume ; tout le monde croit en elle ! Fille sérieuse en apparence, il est plaisant de fendre l'armure avec elle et découvrir une femme sensible pleine de poésie, je vous laisse découvrir cela :
Depuis quand tu es à Déniv' : je suis arrivé au club alors que Radjane était président et Isabelle Leca était encore là (en tant que scribe et mémoire des lieux, je me rappelle très bien d'Isabelle !!)
Ton métier : Je suis une meuf créole qui assure, avec prudence...
Ton surnom : Daglyss
Ton hobby préféré en dehors de la course : J'aime voyager, jardiner, cuisiner, flâner dans les musées (mon préféré, c'est le musée d'Orsay)...
Ta 1ère course : La meuf assure pas tant que ça quand il s'agit de se souvenir de sa première course !! Elle répond : "mon premier vrai trail, c'était la Salazienne". Après une bonne nuit de sommeil, c'était finalement le Relais des Marrons !!
Ton / tes projet(s) de course 2024-25 : Salazienne, Trail de la Rivière des Galets, mais j'ai surtout rendez-vous avec la Masca pour régler deux-trois choses...
Ton pays préféré (hors France-Réunion) ou celui que tu voudrais visiter : Je rêve d'aller visiter la Nouvelle-Orléans, pour ses ambiances jazzy et son côté français...
Après quoi tu cours : Je cours après les paillettes, le rêve, la beauté, la joie, un brin de magie partout où je vais, à chaque instant, même les plus ordinaires.
Ton artiste préféré : J'ai des goûts éclectiques !! Carl me souffle qu'en ce moment, j'écoute beaucoup Sade. J'écoute aussi beaucoup Voun de Zanmari Baré en ce moment quand je suis seule.
Ton endroit préféré à la Réunion : j'adore Mafate, plus particulièrement Trois-Roches et Ilet à Malheur...
Si tu avais un pouvoir magique : Je n'ai pas besoin d'avoir de pouvoir magique, j'ai un Ironman à la maison qui a défendu la France !! Mais si je devais en avoir un, ça serait d'apprendre toutes les langues du monde pour pouvoir communiquer avec n'importe qui !!
Anniversaires de la semaine :
Ben mince alors, au moins deux personnes dont on aurait pu fêter l'anniversaire lors du week-end club du week-end dernier !!
Informations réservées aux adhérents
Résultats du week-end :
Les résultats complets des courses avec nos déniviens à retrouver dans la rubrique dédiée sur ce site
Cap Volcan - 39 km - 2950 m D+ :
1. Grégory Filain : 5h 13' 17"
2. Johnny Olivar : 5h 19' 52"
3. Antonin Dury : 5h 24' 40"
(...)
23. Géraldine Lachapelle : 6h 44' 24" (1ère féminine)
Cap Volcan - 27 km - 2500m de D+ :
1.David Maillot : 3h 29' 22"
2. Jean-Louis Robert : 3h 32' 09"
3. Jonathan Hoarau : 3h 33' 41"
(...)
15. Marion Zaradzki : 4h 09' 10" (1ère féminine)
45. Julien Sassi : 7h 47' 07"
Ronde des Goyaviers - 24 km - 688 m de D+ :
1. Rivosoa Hobilalaina Andrianirina : 1h 51' 59"
2. Thomas Parmentier : 2h 07' 23"
3. Jean Patrice Séry : 2h 08' 35"
(...)
14. Amandine Amable : 2h 22' 26" (1ère féminine)
Shennongjia 50 km (Chine) :
19. Florian Deschanel : 9h 32' (sur 270 arrivants)
Marathon de Riga (Lettonie ) :
Pascal Marchetti : 3h 51' (le jour de son anniversaire !!)
Trail Alsace Grand Est by UTMB :
Trail des Celtes - 50 km :
1. Benjamin Roubiol : 3h 35' 09"
2. Anthony Felber : 3h 40' 58"
3. Augustin Kerhardy : 3h 46' 35"
(...)
18. Marie Goncalves : 4h 22' 20"
1219. Tarik Zouhair : 7h 30' 57"
bonne semaine à tous et bon Déniv',
Philippe